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En guise d'adieu, nous remercions chaleureusement la présidente de l’ASFDU, Doris Boscardin ! |
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En 2016, lors de l’Assemblée des déléguées à Lucerne, Doris a été élue présidente de l’ASFDU pour succéder à Anita Haldemann. Elle était alors membre de l’association depuis quatre ans, dont deux ans en tant que présidente de la section de Bâle. En outre, elle étudiait depuis deux ans l'histoire de l'art à l'université de Bâle. Auparavant, elle a enseigné le français et l’italien au lycée pendant 36 ans et s’est engagée pendant de nombreuses années dans la politique de l'éducation. Dans le procès-verbal de l'élection, on peut lire qu’« elle souhaite aborder la fonction de présidente avec un grand engagement ».
Si nous nous penchons sur les six dernières années, nous pouvons plus que confirmer cette phrase : Doris a fait preuve d'un engagement extraordinaire en tant que présidente. Les mots-clés suivants donnent un bref aperçu de son travail, qui était visible pour nous toutes : Thème annuel, excursion annuelle, deux formations continues par an ; liste des membres, règlement des frais, archives Gosteli ; projet « Valeur ajoutée et visibilité de l'association » ; réunion triennale et célébration du centenaire du GWI à Genève ; collaboration DACH.
Doris tenait beaucoup à ce que l'association offre quelque chose à ses membres, qu'elle génère une plus-value et que l'association soit visible à l'extérieur. Les thèmes annuels nous unissent et nous permettent de nous concentrer sur des sujets importants pour nous, les universitaires. Les formations continues, souvent planifiées et organisées ou soutenues par Doris et Livia, ont également eu lieu sur ces thèmes. Nous y avons appris des faits intéressants, des contextes utiles et des conseils concrets. Les excursions annuelles étaient l'occasion de passer un moment convivial avec de belles contributions. Lorsque Covid19 ne l'a pas empêché, l'une d'entre elles a eu lieu chaque année. Sur le plan organisationnel, sous la direction de Doris, les questions juridiques concernant la liste des membres ont été clarifiées, le règlement des frais a été adapté à la réalité vécue par l'association, les dossiers des archives Gosteli ont été triés et rendus plus accessibles. Dans ce dernier cas, on a pu constater que Doris a toujours montré l'exemple, qu'elle a collaboré et qu'elle ne s'est pas contentée de décider de ce qu'il fallait faire.
Cela vaut pour toutes les idées et tous les projets que Doris a eus : elle a participé à leur réalisation avec un grand engagement en temps et en bénévolat. Cela pouvait être à petite échelle, par exemple en organisant un cadeau et en l'envoyant avec une jolie carte, mais aussi à grande échelle. L'organisation du Triennial Meeting et du centenaire du GWI à Genève en été 2019 a clairement montré l'ampleur de la tâche. C'était la troisième fois qu'un tel meeting international avait lieu en Suisse, cette fois sous le slogan « Peace through Education », « La paix par l'éducation ». Nous pourrions maintenant dire que Doris a eu de la chance de pouvoir vivre cela pendant son mandat, mais nous devons aussi dire que c'était pour elle et pour d'autres une tâche énorme en termes de temps et parfois épuisante pour les nerfs. Doris était présidente du LAC, le comité d'organisation local suisse. Avec Livia comme secrétaire et coordinatrice, elle s'est efforcée d'organiser cette grande manifestation de manière professionnelle, ce qui a été fait avec brio. Toutes deux ont également été soutenues par de nombreuses bénévoles.
Dans l'espace germanophone également, Doris attachait de l'importance à la collaboration. Elle a volontiers participé aux rencontres DACH avec ses collègues de l'association des femmes universitaires d'Autriche, de l'association des femmes universitaires allemandes et des Pays-Bas. Cela a également donné lieu à des échanges entre les réunions et plus particulièrement à un colloque international sur le thème "Harcèlement sexuel, discrimination et violence dans le contexte universitaire" en décembre dernier. Doris et Livia s'y sont beaucoup investies.
Doris a également effectué de nombreux travaux pour nous dans le domaine moins visible : des préparations détaillées pour les réunions du « bureau » et du Comité central ainsi que pour les assemblées des déléguées, de nombreux textes et travaux pour les infolettres et le rapport annuel. En outre, elle a participé, en tant que représentante de l'association, à des manifestations nationales, par exemple chez Alliance F, Swonet ou au Bureau fédéral de l'égalité à Berne. En arrière-plan, il y avait certainement aussi beaucoup de petites choses que Doris faisait pour nous. Et en même temps, elle a obtenu en 2019 un master en histoire de l'art.
Les deux dernières années de son mandat ont été assombries par le virus Corona. Malheureusement, tout n'a alors pas pu se dérouler comme prévu, nous n'avons pas pu nous rencontrer en présentiel et nous ne nous sommes vues que par Skype. Mais même cet obstacle et ces incertitudes n'ont pas entamé la joie de créer et la gaieté de Doris. Elle a trouvé pour l'association de nouveaux moyens numériques pour nous maintenir ensemble. C'est ainsi que nous organisons aujourd'hui pour la troisième fois l'assemblée des déléguées par Skype.
Nous tenons à remercier chaleureusement Doris pour son travail circonspect et dynamique en faveur des femmes diplômées suisses ! Elle n'a pas ménagé ses efforts, a toujours tout organisé à la perfection et planifié à l'avance, a pensé à tout, s'est investie en paroles, en actes et avec tout son cœur !
Merci beaucoup pour le temps que tu as passé avec et pour nous en tant que présidente. Après six ans, ton mandat est arrivé à son terme. Nous te souhaitons le meilleur pour l'avenir et nous nous réjouissons de te rencontrer à nouveau lors d'événements organisés par l'association.
Nous ne pouvons malheureusement pas t'offrir de cadeau par Skype, mais il te parviendra. Doris a souhaité recevoir un Passeport Musées Suisses, que nous lui offrirons avec grand plaisir. Alors : un grand merci pour ton grand engagement et tout le meilleur pour l'avenir !
Manuela Schiess, trésorière et membre du « bureau » de l’ASFDU
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